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En gros plan :

Montréal, 31 fragments d'urbanité

Cinéfiche
Principaux personnages
Équipe de création
Notes du réalisateur
Photogrammes/Extraits vidéo
Photos de tournage
Communiqué
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Pour un élargissement des possibles.
 
Actuellement, trop de films documentaires se ressemblent et trop peu laissent place à l’imaginaire.
 
L’approche artistique de nombreux films documentaires est souvent reléguée au second plan, et l’agencement des matériaux filmés, ramené à une formule qui se reproduit presque systématiquement d’un film à l’autre (entrevues, commentaires, illustration du propos). Une formule qui n’a plus rien de magique.
 
Il y a tout un éventail de formes et de possibilités qui ont été abandonnées avec l’industrialisation de la culture et le développement du formatage et du prêt-à-penser.
 
Depuis quelques décennies, le film documentaire est moins perçu comme un objet artistique. Comme une oeuvre comportant une recherche sur le langage, sur la manière d’énoncer. Une oeuvre avec sa complexité, son mystère et son ambiguïté. Le film documentaire est fréquemment réduit à un simple contenant visuel et sonore de thèmes assemblés de façon claire et explicite, avec ici et là, quelques touches d’émotion ou quelques "images ou propos-chocs".
 
Au fil des ans, parallèlement à une vision économiste des cotes d’écoute et des auditoires, s’est développée une perception figée du documentaire.
 
Ces visions normatives, qui ont tendance à rejeter la différence, occupent actuellement une place prépondérante dans les domaines cinématographiques et télévisuels. Elles nous font perdre de vue que le documentaire est un art et qu’il y a plus d’une façon de documenter le monde.
 
Proposer une expérience de cinéma qui contribue à ouvrir l’espace documentaire et participer à la diversification des approches, ont fait partie des objectifs qui ont guidé ma démarche, lors de la réalisation du film Montréal, 31 fragments d’urbanité.
 
Dans le cadre de ce film, nous avons voulu, Louise Filion et moi, et ce dès l’écriture du scénario, gagner en liberté et vivre pleinement le plaisir de créer et d’expérimenter. Le plaisir de la création documentaire qui ressemble à celui du jazz. Plaisir de l’improvisation autour de thèmes regroupés dans une sorte de disparité cohésive. Plaisir de construire une oeuvre où l’intuition joue un rôle essentiel. Afin de convier les spectateurs et spectatrices à vivre une expérience documentaire où le réel est traversé par l’imaginaire.

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